Le temple principal se dressait à mi-pente d'un mamelon surplombant un gué sur la Sarthe. Trois dédicaces à Mars Mullo et à l'empereur divinisé y ont été découvertes sur des socles de statues, dont voici les deux plus explicites :
Aug(usti) et à Auguste
Marti Mulloni et à Mars Mullo
Crescens, seruos Crescens, esclave public,
Publicus, l(ibens) m(erito) (a élevé ce monument) de son plein gré et à bon droit.
et :
Marti Mulloni A Mars Mullo
Et diuo Aug(usto) et au dieu Auguste
Severus Nigri Severus, de Niger
fil(ius) le fils
U(orum) s(oluit) l(ibens) m(erito) s'est acquitté de son voeu de bon gré et à bon droit.
Les pratiques cultuelles populaires semblent s'être concentrées, plutôt que sur le temple de Mars Mullo, sur celui des Perrières où l'on trouve deux dédicaces aux Fatae, présidant à la destinée, et à Minerve, déesse en charge de la santé qu'une statue, au temple même de Mars Mullo, pourrait aussi représenter. C'est entre autres dans l'enceinte de ce temple des Perrières que l'on trouve des figurines représentant des Vénus anadyomènes (sortant, nues, de l'eau), des enfants souriants et des déesses-mères allaitant deux enfants, qui pourraient avoir été des supports de prières en vue de la fécondité, même si ce sont des statuettes bon marché, façonnées en série. Ce sont en tout cas des ex-voto pour des guérisons obtenues que représentent les yeux en bronze trouvés aux Perrières. Enfin il faut signaler la découverte de monnaies, vestiges d'offrandes faites aux divinités.