Pendant les temps troublés de la Guerre de Cent Ans, le seigneur d'Orthe décida de placer son domaine sous la protection de la Vierge - Notre-Dame-de-Pitié - et, pour ce faire, disposa une représentation de la Pietà dans un chêne. Deux siècles plus tard, le seigneur de Belin, un mécréant notoire qui à son tour occupait le château d'Orthe, vint à se moquer d'un taureau qui semblait en pleine forme alors qu'il se contentait de lécher l'écorce du chêne, thème que l'on retrouve fréquemment dans les traditions rapportant la découverte de statues miraculeuses. Mais bientôt, il se retrouva poursuivi par la bête en furie. Tout mécréant qu'il fût, il pensa à implorer Marie et fit le voeu, s'il obtenait la vie sauve, de revenir à pied d'Averton, avec des pois dans ses chaussures, et surtout de lui édifier une chapelle. Aussitôt exaucé, il s'acquitta de sa promesse (encore que selon certaines interprétations, la chapelle n'aurait été construite qu'après sa mort, par son fils). Quoi qu'il en soit, les miracles n'ont cessé depuis de se multiplier au sein de ce sanctuaire.
La pietà de la Chapelle du Chêne